Alors que plusieurs voix, dont celles des oppositions, s’élèvent pour réclamer une commission d’enquête publique sur l’ingérence chinoise, Justin Trudeau semble peu enclin à une telle option.
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Une position qui ne surprend pas l’ex-chef du NPD Thomas Mulcair. Le collaborateur de l’émission «La Joute» voit un parallèle entre la situation actuelle du premier ministre du Canada et celle de Jean Charest avant le déclenchement de la commission Charbonneau.
«Il sait que ce sont des députés libéraux qui ont surtout bénéficié de l’ingérence chinoise et c’est pour ça que Trudeau essaie de le bloquer», affirme le jouteur.
De son côté, Elsie Lefebvre croit qu’une commission d’enquête publique est nécessaire, mais qu’elle pourrait bien être fatale pour Justin Trudeau.
«C’est sûr que c’est un couteau à double tranchant. Si les allégations cessent, M. Trudeau peut espérer faire diversion avec un autre dossier et passer à autre chose, mais si les articles continuent et les informations continuent de couler, (...) à ce moment-là, ça sent la fin de régime», soutient la jouteuse.
Luc Lavoie abonde dans le même sens, soulignant que le sujet de l’ingérence chinoise est particulièrement délicat.
«Parce que c’est une question de sécurité nationale, s’il y avait une commission publique, il y en a au moins la moitié qui se tiendrait à huis clos. On est dans une drôle de situation», indique-t-il.
Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.