La députée Marie-Louise Tardif fait l’objet d’une enquête policière après avoir présumément menacé et intimidé, en pleine salle de cour, une ancienne employée venue témoigner dans le cadre d’une poursuite visant l’élue caquiste.
La Sûreté du Québec a confirmé, mardi, que sa division des crimes majeurs est désormais chargée d’enquêter à la suite de propos que la députée de Laviolette–Saint-Maurice aurait tenu vendredi dernier, en marge des procédures intentées par son ancien directeur de bureau de comté, Marc Leopold Fortin, qui lui réclame 15 000 $ aux petites créances, à la suite de son congédiement.
Selon le quotidien Le Nouvelliste, Mme Tardif aurait notamment lancé qu'elle allait maintenant «embarquer sur ton cas» à une autre ex-employée de son bureau de comté, Sylvie Guilbeau, qui était appelée à agir à titre de témoin dans cette affaire.
- Écoutez la rencontre Yasmine Abdelfadel et Marc-André Leclerc diffusée chaque jour en direct 6 h via QUB radio :
Contactée par notre Bureau parlementaire, l’aile parlementaire caquiste s’en est tenue à une courte déclaration.
«Le whip en chef du gouvernement, Éric Lefebvre, va rencontrer Marie-Louise Tardif pour entendre son point de vue. Nous ne ferons pas d’autres commentaires d’ici là», a répondu Marc Danis, directeur des communications du cabinet du whip en chef du gouvernement.
Notons qu'aucune accusation n'a été déposée envers Mme Tardif.
– avec la collaboration de Valérie Gonthier, Le Journal de Montréal