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Vote de confiance : PSPP obtient un appui record de 98,51%

Quelques mois après que le Parti québécois a subi le pire revers électoral de son histoire, le chef Paul St-Pierre Plamondon a remporté son vote de confiance avec un appui record de 98,51 % des délégués.

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Il dépasse ainsi la marque de Pauline Marois (93,08 %, 2011) et de son prédécesseur Jean-François Lisée (92,8 %, 2017). Ce résultat est aussi largement supérieur aux 76 % récoltés par Lucien Bouchard et Bernard Landry à leur époque respective.

À son entrée dans la salle après le dévoilement du résultat, Paul St-Pierre Plamondon était ému aux larmes. «Qu’on passe le mot aux quatre coins du Québec : il y a un parti qui bâtit l’avenir», a-t-il lancé, au début d’un long discours au cours duquel il a affirmé que «l’indépendance est devenue une absolue nécessité» en raison des «échecs cuisants» de François Legault dans ses revendications auprès d’Ottawa.

«Il y a davantage de chances que l’indépendance du Québec se réalise que de chances qu’on obtienne des pouvoirs significatifs d’Ottawa», a tonné le chef péquiste devant une assemblée enthousiaste.

En mêlée de presse, M. St-Pierre Plamondon a souligné qu’il prend ce résultat avec modestie, mais qu’il ne s’y serait jamais attendu en raison des scores obtenus par les chefs précédents «et en politique en général».

  •  Écoutez l'entrevue de Richard Martineau avec Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois sur QUB radio : 

«Toujours vivant»

L’ambiance du congrès laissait présager ce résultat historique.

Quand Paul St-Pierre Plamondon a franchi la porte de la salle en matinée, Ludovic Boivin, un militant qui se trouvait à l’arrière de la salle, s’est levé sur la pointe des pieds pour le chercher du regard.

Entouré par les caméras, avec son épouse à ses côtés, le chef péquiste avançait tant bien que mal dans la salle, accompagné par la chanson «Toujours vivant» de Gerry Boulet. Debout devant leurs sièges, certains délégués avaient les larmes aux yeux.

«Ce que j’aime de PSPP, c’est qu’il parle toujours de l’indépendance, matin, midi et soir, a expliqué Ludovic Boivin, encore sous le coup de l’émotion. Il me rappelle Parizeau.»

D’autres délégués ont cité inconsciemment le succès que chantait Boulet pendant son combat contre le cancer, quand on leur a demandé pourquoi ils aiment leur chef malgré l’issue décevante des dernières élections.

«Le fait est que le parti est toujours vivant», a noté David Lemelin, un membre de la circonscription de Taschereau, à Québec.

«PSPP, c’est un homme qui regarde par en avant», a soufflé un homme d’une soixantaine d’années, le poing levé, croisé dans l’escalier.

«Grâce à lui, on est toujours debout», a confié une jeune femme.

  •  Écoutez la rencontre Lisée - Mulcair avec Jean-François Lisée, ancien chef du Parti québécois et Thomas Mulcair, ancien chef du NPD, entre autres au sujet de PSPP, au micro de QUB radio : 

Quatre chantiers

Plus tôt dans la journée, le chef du Parti québécois s’est engagé à présenter chaque année un document faisant la promotion de l’indépendance.

Le fameux «budget de l’an 1», promis depuis un an par le chef péquiste, sera finalement déposé en juin.

TVA NOUVELLES

Viendra ensuite en 2024 une «réponse» au projet du gouvernement fédéral d’augmenter à 100 millions de personnes la population du Canada en 2100. Puis, le Parti québécois diffusera un «livre blanc» qui tracera les contours d’un Québec indépendant en 2025, et une «définition de la citoyenneté québécoise dans un Québec pays» en 2026.

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