Le présumé meurtrier de Guylaine Potvin, assassinée à Jonquière en avril 2000, connaîtra la date de son procès le 5 avril prochain.
Marc-André Grenon n'aura pas droit à une enquête préliminaire, comme c'est habituellement le cas. La Direction des poursuites criminelles et pénales applique plutôt son pouvoir de procéder par une accusation directe, sans que la défense ne puisse s'objecter de quelque façon que ce soit.

Grenon, qui a assisté à la procédure par visioconférence du centre de détention de Sorel, reviendra donc devant le tribunal le 5 avril. La Couronne a aussi fait savoir que la communication de la preuve devrait être complétée à cette date.
Au mieux, le procès pourrait débuter au plus tôt à la fin de 2023.
Guylaine Potvin, 19 ans, avait été tuée dans son logement de Jonquière en avril 2000. Quelques mois plus tard, une autre jeune femme, étudiante à l'Université Laval, avait été laissée pour morte dans son logement de Ste-Foy après une agression sauvage. Dans ce cas précis, Grenon fait notamment face à une accusation de tentative de meurtre.

Cette accusation le rend admissible à tenir une enquête préliminaire pour ce dossier, comme il pourrait aussi éventuellement choisir de subir un procès devant un juge seul, sans jury.
Ce matin, son avocate dans le dossier, Me Vanessa Pharand, a informé la Cour qu'elle renonçait à tenter d'obtenir la remise en liberté provisoire de Grenon.
La cause sera rappelée le 18 avril prochain à Québec.
Grenon, 48 ans, avait été arrêté à son domicile de Granby le 12 octobre dernier, 22 ans après les crimes allégués. La SQ avait invoqué des méthodes d'enquête modernes pour expliquer son arrestation.