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Des nouveaux arrivants cuisinent du pâté chinois!

S'installer dans un nouveau pays, avec la barrière de la langue, peut rendre l'intégration plus difficile. C'est pourquoi deux étudiants en médecine ont décidé de mettre sur pieds des ateliers pour épauler les immigrants. Leur première activité lundi soir a été un franc succès.

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Quoi de plus Québécois que le pâté chinois et de pudding chômeur. Dans les cuisines de COMSEP lundi soir, ça sentait bon les petits plats. 

Les goûteurs étaient des dizaines d'immigrants qui se sont déplacés pour apprendre notre culture via notre cuisine et nos repas. «En Ukraine j'aime beaucoup cuisiner! Pâté chinois....C'est une première pour moi, bonne chance! » partage une Ukrainienne avec le grand sourire. 

Après avoir épluché et coupé les patates, tout le monde a mis la main à la pâte. Pour plusieurs ce sera la première fois qu'ils goûteront un pâté chinois!

Ce projet de sensibilisation, d'entraide et d'appui aux communautés immigrantes et marginalisées a été mis en place par deux étudiantes en médecine.

«On ne traite pas juste des maladies, ce sont des personnes derrière ces maladies. C’est vraiment important que l’on connaisse leur réalité. Selon ta réalité, selon d’où tu viens, parfois le traitement sera différent. Il y a aussi tout l’aspect psychologique », explique Meriem Badri, une étudiante en médecine et organisatrice des activités.

Des étudiants en travail social, dentisterie, hygiène dentaire, orthophonie se joindront aux prochaines activités d'aide à l'intégration. Un plus à leur cheminement scolaire. 

«Les enjeux auxquels ils font face les communautés, les immigrants sont différents de ceux des Québécois d'ici. Ça nous offre une exposition que nous n’avons pas autrement » nous partage Brandon Flores, un étudiant en médecine qui participait à l’activité.

L'atelier de lundi soir était complet. En plus d'apprendre à cuisiner, les immigrants en ont profité pour peaufiner leur français. Plusieurs nous ont partagé avoir améliorer leur français grâce à leurs échanges dans différentes activités comme celle de lundi soir. Pour ceux qui ont plus de difficulté à communiquer, il profite de ce moment pour écouter et comprendre le français.

Après avoir tissé des liens, cette cinquantaine d'immigrants et d'étudiants et plusieurs autres se donneront rendez-vous au début du mois d'avril pour une activité de francisation avec une orthophoniste à la bibliothèque de Trois-Rivières.

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