La famille d’une femme retrouvée sans vie lundi soir dans Lanaudière croit à la thèse du meurtre pendant que la Sûreté du Québec considère sa mort comme étant «suspecte». 

«Ça nous a scié toutes les jambes. On ne comprend pas», a lâché au bout du fil Stéphanie Cherhal.

Sa soeur aînée, Nathalie Cherhal, a été retrouvée morte lundi soir dans une résidence de Saint-Zénon dans le nord de Lanaudière vers 19h par des policiers de la Sûreté du Québec (SQ).

«Les circonstances entourant ce décès sont à être établies et des témoins seront rencontrés», a indiqué le corps de police, qui qualifie cette mort de «suspecte».

Âgée de 53 ans, Nathalie Cherhal travaillait comme préposée aux bénéficiaires.

Marques de violence

«On sait que c’est les voisins qui se sont rendus compte qu’il n’y avait plus de mouvement depuis deux jours dans la maison, a expliqué Stéphanie Cherhal. Ils sont allés voir.»

Elle soutient que les policiers qu’elle a rencontrés lui ont dit qu’il s’agissait d’un homicide et que le corps de sa soeur présentait des marques de violence au cou.

«Ils [les policiers] ont constaté que ça faisait plusieurs jours qu’elle était là et qu’elle avait des marques, [comme] des lacérations au cou.»

«Ça peut être par strangulation. Ils n’ont pas plus de renseignements. C’est tout ce qu’on sait», poursuit la soeur de la victime.

C'est le Service des enquêtes sur les crimes contre la personne de la SQ qui doit faire la lumière sur cette affaire. Le service de l’identité judiciaire s’est rendu sur place pour tenter de faire la lumière sur ce drame.

«Elle ne méritait pas ça»

Toujours selon sa soeur, Nathalie Cherhal «ne l’a pas eu facile» dans la vie et ne parlait plus à plusieurs de ses proches.

La victime aurait également un historique comme victime de violence conjugale.

«On sait qu’elle avait des restrictions envers son ancien conjoint qu’il ne fallait pas qu’elle voit», poursuit Stéphanie Cherhal.

Stéphanie Cherhal espère que la lumière sera faite sur cette tragédie qui touche sa famille.

«Je veux comprendre pourquoi la personne a fait ça, surtout qu’on ne sait pas encore comment. Elle ne méritait pas ça.»

-En collaboration avec Jonathan Tremblay