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16 mois de prison pour un homme qui a lancé un chat du 2e étage

SPCA

Capture d'écran, J.E

Un homme dans la vingtaine a été condamné mercredi à la Cour municipale de Montréal à purger une peine de 16 mois de prison pour avoir tué un chat et un chien.

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Marc-Antoine Côté, âgé de 24 ans, avait déjà plaidé coupable à deux chefs d’accusation pour avoir avoir causé volontairement la mort des deux animaux en fin d’année dernière. Il était gardé en emprisonnement préventif depuis 8 mois.

Notre Bureau d’enquête avait montré en novembre dernier l’histoire du chat de 9 mois qu’a tué Marc-Antoine Côté en mars 2022 en le lançant du deuxième étage de son immeuble.

L’animal a été retrouvé dans la neige sur le terrain de l’accusé. C'est un témoin qui a alerté les autorités. L’homme aurait battu la chatte toute la soirée et l’aurait frappé et lancé contre un mur de béton.

«Il a pris le chat et l’a lancé du deuxième étage tellement fort qu’elle a atterri sur une auto dans la rue. Il a entendu le toc. Il est allé la chercher et essayé de la réanimer. Il a mis le chat dans le congélateur. On ne sait pas s’il était décédé à ce moment-là», avait indiqué Chamie Angie Cadorette du département des enquêtes de la SPCA Montréal, à l’équipe de «J.E».

Chien dans un sac de poubelle

En plus du chat, une chienne a été retrouvée dans une poubelle en septembre 2022. L’autopsie de l’animal a révélé qu’il avait subi de multiples sévices, dont des côtes fracturées. Or, d’après la juge, il était impossible de déterminer la cause exacte du décès de l’animal.

«Le défendeur déclarera avoir snappé, c’est son mot évidemment et pas le mien, perdu le contrôle et ensuite avoir placé la chienne dans un sac de poubelle, alors qu’elle était probablement encore vivante, car elle émettait des sons avec sa gueule, dit-il, sans aucune forme d’empathie», a affirmé la juge Caumartin.

Ce n'était pas son premier geste de maltraitance puisqu’il avait déjà tué un autre animal par le passé.

Une période de probation de trois ans avec plusieurs conditions s’ajoute à la peine en plus d’une interdiction à vie de posséder des animaux.

«Le tribunal estime que dans la recherche d’une peine individualisée, harmonisée aux peines imposées en matière semblable, proportionnelle à la gravité des gestes et au degré de responsabilité important du défendeur, les critères de dissuasion spécifiques de réprobation, de conscientisation et de protection de la société doivent assurément prévaloir», a indiqué la juge Julie Caumartin.

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