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Arrestations de masse: «les droits pas seulement brimés par un règlement», selon une avocate

La mairesse de la Ville de Montréal s’est excusé sur Twitter mardi auprès des manifestants pacifiques de 2012 «dont les droits ont été brimés par le règlement P6, abrogé par [notre] administration». 

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Me Sibel Ataogul, avocate spécialisée en droits et libertés, estime que «les droits n’ont pas seulement été brimés par un règlement, mais par l’application du règlement qu’en a fait la police».

«C’est-à-dire des arrestations de masse et non seulement ça, mais de détenir des gens pendant des heures dans le froid, dans la chaleur, dépendamment du temps de l’année, les menotter, les emmener dans des autobus avec des menottes. Il y a des gens qui ont été détenus toute la journée», précise-t-elle. 

«La vaste majorité des personnes qui manifestent à Montréal depuis des dizaines d’années ont manifesté de façon pacifique et ont été opprimées par la police», soutient Me Ataogul. 

Bien que ces événements ont créé d’importantes perturbations à Montréal, «souvent, ce sont les arrestations en souricière qui ont fait que le centre-ville a été bloqué pendant des heures, alors que les gens voulaient quitter», dit l’avocate. 

Elle ajoute que des touristes et «des gens qui n’avaient rien à voir» ont aussi été coincés par ces procédures.

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