Condamné à sept ans de pénitencier pour des crimes de leurre informatique, extorsion et chantage à l'endroit de 21 adolescentes, il s'est vu accorder une semi-liberté et réside maintenant en maison de transition.
William Girard, 23 ans, d'East Angus, en Estrie, avait reconnu en 2018 sa culpabilité à 69 chefs d'accusation.
À l'aide de faux profils sur les réseaux sociaux, Girard avait piégé ses jeunes victimes afin d'obtenir d'elles, des images à connotation sexuelle.
Dans une décision rendue il y a un mois par la Commission des libérations conditionnelles, on évalue que William Girard ne représente pas un risque inacceptable; qu'en raison de son cheminement carcéral, sa remise en liberté surveillée favorisera sa réinsertion dans la société.
Des conditions lui interdisent d'être en contact avec des jeunes de moins de 16 ans, de posséder des appareils lui permettant d'avoir accès à internet ou tout autre dispositif de communication mobile.