Moins d'un an après avoir été condamné à la prison pour agressions sexuelles, l'ex-politicien déchu André Boisclair réussit à obtenir sa libération sous diverses conditions.
«La Commission estime qu'une libération à ce stade de votre peine, avec les suivis, les conditions et la surveillance, demeure à terme, une mesure adéquate pour assurer la protection du public, tout en favorisant une réinsertion sociale», peut-on lire dans une décision rendue récemment, après une audience tenue lundi.
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Selon la Commission québécoise des libérations conditionnelles, Boisclair aurait cheminé après avoir essuyé des refus en novembre pour obtenir sa libération.
«Votre réflexion a évolué», note-t-on dans le document de 8 pages, où un estime que son «degré de dangerosité actuel est faible».
L’ex-chef du Parti Québécois purge depuis juillet 2022 une peine de deux ans moins un jour pour deux dossiers d’agressions sexuelles qui ont eu lieu en 2014 et 2015 sur des hommes.