Le lynx aperçu mercredi après-midi en plein quartier résidentiel de Trois-Rivières pique encore la curiosité. Plusieurs personnes ont encore sillonné les rues aux alentours dans l'espoir de le revoir.
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Il a passé quelques heures dans un petit boisé, tout juste à côté de l'école primaire Jacques-Buteux. Encore jeudi, un agent de sécurité s'assurait que les enfants ne s'aventurent pas dans le boisé.
«Pour cette semaine, par mesure préventive, nous éviterons le chemin près du bois. [...] Toute l'équipe-école assurera une surveillance accrue et restera vigilante lorsque les élèves se trouveront à l'extérieur», a-t-on indiqué sur la page Facebook de l'établissement.
La piste cyclable qui se trouve à quelques mètres de l'endroit où le lynx a été aperçu pour la dernière fois est encore bien utilisée quelques heures après son passage ; personne ne semble effrayé.
Même s'il est plutôt rare d'apercevoir ce genre de bête en pleine ville, sa présence n'est pas une menace.
«L'engouement pour le trappage qui est beaucoup moins développé au Québec, ça permet aux animaux qui étaient autrefois en voie de disparition d'être plus nombreux. Le phénomène urbain va survenir surtout en hiver [avec] la nourriture qui n’est plus disponible», a expliqué le fondateur du Centre de réhabilitation de la faune Cécropia, Maxime Descôteaux.
Étant en pleine période de rut, l'animal se déplace aussi très rapidement sur de longues distances. Tout porte à croire qu'il aurait quitté le secteur.
Attention quand même à vos compagnons à quatre pattes pour les prochains jours. M. Descôteaux recommande de ne pas laisser sortir les chats librement, de même qu'attacher les chiens en laisse pour éviter qu'ils n'attaquent la bête si elle revient dans le coin.
En gardant une bonne distance, c'est plutôt le moment de profiter de cette chance pour immortaliser son passage.
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