La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ainsi que la FTQ-Construction ont rendu public le rapport exécutif du bureau d’avocats Latitude Management, jeudi, concernant l’élection de l’ex-président Rénald Grondin.
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Après enquête, Me Anaïs Lacroix a conclu, après avoir consulté les 23 personnes susceptibles d’avoir été témoins ou au fait des évènements, que «la preuve prépondérante» ne démontre pas que l’exécutif de l’AMI ou de la FTQ-Construction «aient tenté de camoufler ou d’ignorer» les allégations de harcèlement et d’agression à l’égard d’une employée.
De plus, «la preuve ne démontre pas de façon prépondérante que l’Exécutif de l’AMI (et de la FTQ-Construction) avait connaissance des faits à l’origine de la Décision (CLP) lorsque le Mis en cause est devenu le Président de la FTQ-Construction».
Cependant, le rapport mentionne «qu’il est probable que certaines personnes aient acquis une connaissance plus ou moins approfondie des circonstances entourant la réclamation de l’Employée et de la décision de la CLP avant 2018».
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ainsi que la FTQ-Construction ont rendu public le rapport exécutif du bureau d’avocats Latitude Management et de Me Anaïs Lacroix sur les évènements ayant conduit à la l’élection de Rénald Grondin à la tête de la FTQ-Construction tels que révélés par La Presse en avril 2022.
Par ailleurs, la FTQ-Construction annonce qu’elle prend acte des 10 recommandations formulées par Me Lacroix et son équipe visant «à traiter les situations de harcèlement et à resserrer les mesures de contrôle des candidats susceptibles d’occuper des postes de dirigeants».
Le rapport d’enquête a été transmis au ministre du Travail Jean Boulet, a-t-il été précisé.
Québec a fait pression et une enquête indépendante déclenchée par la FTQ et la FTQ-Construction confirme les faits documentés dans une décision de la commission des lésions professionnelles, en 2012, a appris TVA Nouvelles de sources internes, la semaine dernière.
D’autres conclusions laissent entendre que «Rénald Grondin ne se gênait pas pour poser des gestes à répétition, son comportement était non désiré et il y a eu des impacts majeurs tant physique que psychologique chez des membres du personnel».