C'est le mois de la prévention de la fraude et des centaines de Québécois ont reçu des colis Amazon qu'ils n'ont jamais commandés.
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«Si on est ciblé par une telle livraison, il faut réaliser que son adresse postale a fui quelque part», explique Steve Waterhouse, expert en cybersécurité.
Au cours de la dernière année, 92 000 cas d’arnaques ont été déclarés au centre antifraude du Canada, des pertes représentant plus d’un demi-milliard de dollars.
«Souvent les gens se disent qu’il n’est pas nécessaire de déclarer une arnaque, mais les autorités, en étant alertées, peuvent compiler les chiffres nécessaires pour être capables de monter des enquêtes et poursuivre», insiste M. Waterhouse.
Les arnaqueurs sont de plus en plus actifs, rusés et sans scrupule et leurs stratagèmes se raffinent.
«L’Internet a fait en sorte que le criminel n’est pas uniquement au coin de la rue ou dans la ville à proximité, mais bien l’autre côté de la planète», explique l’expert. «Cette communication a fait en sorte que nous sommes dans notre réalité culturelle, mais il reste que plusieurs, dans un autre fuseau horaire, pensent à ces stratagèmes et sont en mesure de les mettre en action ici à travers les moyens électroniques.»