Denis Lévesque revient au petit écran avec une série qui retrace l’histoire de LCN, chaîne d’information en continu qui célébrera ses 25 ans cette année.
En 2012, le printemps érable a paralysé Montréal. Des manifestations étudiantes au quotidien laissaient souvent place à des confrontations entre jeunes et policiers pendant que la classe politique cherchait des compromis pour la hausse de frais de scolarité prévue un an plus tôt.
Avec le recul, un des leaders du mouvement, le chef solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, a laissé entendre à Denis Lévesque que ces soulèvements auraient pu être évités.
«Si les négociations avaient commencé plus tôt, les choses se seraient sans doute déroulées autrement.»
Selon l’ex-ministre de la Culture Christine St-Pierre, une entente avait été négociée avec les deux autres chefs, Léo Bureau-Blouin (porte-parole de la FECQ) et Martine Desjardins. Le duo devait ensuite consulter Nadeau-Dubois.
«Quelques heures plus tard, ils sont revenus pour me dire que "plus rien ne fonctionne".»
Cette entente prévoyait d’étaler les frais de scolarité sur une plus longue période.
«Il y a eu des négociations, mais un des problèmes est qu’elles ont commencé très tard dans le mouvement», croit Nadeau-Dubois.
Le 22 mars 2012, la mobilisation a atteint une ampleur considérable lorsque toutes les associations étudiantes ont joint leurs forces.
En contrepartie, les débordements ont aussi reflété l’envers de la médaille dans les manifestations de masse.
Plusieurs acteurs de cette époque marquante sont revenus sur ses enjeux et ce qu’il faut en retenir.
Voyez l’émission intégrale dans la vidéo, ci-dessus.