Le triple meurtre survenu dans le quartier Rosemont, à Montréal, ébranle le voisinage. Émue et attristée, une voisine de la famille s’est confiée à notre journaliste sur ce terrible drame.
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C’est toujours la consternation dans le quartier où se sont déroulés les meurtres de Mylène Gingras, Francine Gingras-Boucher et Richard Galarneau.
Filomena habite à l’arrière du duplex familial. Régulièrement, elle parlait à la mère et à la grand-mère d’Arthur Galarneau, accusé des trois meurtres au deuxième degré.
Elle connaissait la famille depuis environ 50 ans.
En début d’après-midi, la citoyenne ébranlée est venue se recueillir devant le lieu du carnage.

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Dans son témoignage, Filomena soutient qu’Arthur Galarneau était un jeune adulte relativement discret. Il restait souvent seul, dans le sous-sol de l’immeuble.
«J’ai jamais pensé que quelque chose comme ça pouvait arriver. L’été, en arrière, on jase toujours. Elle [la mère] me parlait de sa famille. [Arthur] je ne le voyais pas souvent», dit-elle.
«Je l’ai vu une coupe de fois en arrière avec ses amis, ils mangeaient et buvaient.»
Questionnée sur les problèmes de santé mentale d’Arthur, Filomena affirme qu’il «avait des problèmes, mais pas plus que ça».
«Il prenait des médicaments, on m’a jamais parlé qu’il était violent [...] il sortait pas tout le temps [...] il ne me parlait pas», tout en mentionnant qu’ils se saluaient à l’occasion, sans plus.
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Une famille décimée
Comment Arthur Galarneau, du jour au lendemain, aurait-il pu abattre à mort des membres de sa famille? Atterrée, Filomena se pose la question.
«Qu’est-ce qui s’est passé hier matin? Je ne sais pas, hier, j’avais tellement mal à la tête à penser à ce qui est arrivé, ça pas d’allure», rappelle-t-elle.
Impuissante devant l’horreur du drame, la Montréalaise a laissé une gerbe de fleurs en avant du duplex.

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