Les enjeux de santé mentale font les manchettes depuis les drames survenus au Québec dans les derniers jours. Des experts se demandent si on en fait assez pour aider les citoyens éprouvant des problèmes de santé mentale.
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Le député solidaire de Rosemont, Vincent Marissal, avait soulevé vendredi une hausse des événements violents liés à des problèmes de santé mentale.
À la suite de ces événements troublants, plusieurs ont dénoncé le manque de ressources en santé mentale.
En entrevue à l’émission «Le Québec Matin week-end», le psychiatre Gilles Chamberland a abordé la délicate question.
«La population est en droit de se sentir en sécurité. Il y a une petite faille, selon moi. Malheureusement, pour la schizophrénie, les gens hésitent à se faire traiter [...] plus les gens sont souffrants, moins ils ne veulent se faire traiter. On est obligé d’utiliser des lois pour les évaluer contre leur gré», dit-il.
Il affirme que la situation n’est pas de tout repos pour les proches de ces personnes ayant des problèmes de santé mentale.
Les démarches sont parfois longues, témoigne Dr. Chamberland.
«Il faut démontrer qu’il y ait un danger potentiel, un danger grave et immédiat, à ce moment-là, les policiers peuvent intervenir. Simplement un danger, il faut aller chercher une ordonnance du tribunal pour faire évaluer la personne.»
*Voyez l’entrevue complète de Gilles Chamberland dans la vidéo ci-dessous*