Le signal du départ des travaux de remplacement de la dalle centrale du pont Laviolette sera donné à la fin du mois, et ils dureront trois ans.
Le principal défi aura été d'établir une méthode de travail. Comme le tronçon à remplacer sur 1,4 kilomètre se trouve au-dessus du fleuve, sous la grande arche, il était impossible de recourir à une grue à partir du sol.
Ainsi, l'entrepreneur a inventé, spécialement pour ce chantier, un portique de levage. Deux exemplaires ont été construits pour travailler en simultanée.
Les dalles préfabriquées de 36 tonnes chacune seront amenées par la voie routière jusqu'au sommet du pont. Grâce à l'appareil, les actuelles plaques seront retirées et les nouvelles mises en place.
«L'utilisation de panneaux préfabriqués, c'est quelque chose qui s'est déjà vu et a déjà été fait. Au niveau du portique de levage, oui, le principal défi était là», a indiqué Martin Garceau, chargé de projet de Transports-Québec.
Le projet a été conçu de manière à réduire au minimum l'impact sur la circulation. Le travail sera en grande partie réalisé la nuit, en maintenant deux voies ouvertes dans chaque direction. Les quatre voies le seront durant le jour à l'exception des périodes plus intensives, notamment lors de quelques fins de semaine à partir du 31 mars.
«D'emblée, ce qui est important de mentionner, c'est qu'il n'y a aucune fermeture complète qui est prévue dans le cadre de la réalisation de ces travaux-là», a rassuré Marie-Ève Turner, directrice de Transports-Québec pour la Mauricie et le Centre-du-Québec.
Les dalles en place dans la partie centrale du pont sont d'origine. Leur installation remonte à la construction en 1967.
«Je tiens à préciser que ce pont-là est toujours sécuritaire. Souvent, quand on parle de réfection majeure de structures, surtout des structures comme des ponts ou des viaducs, on peut avoir cette crainte-là, mais le pont est sécuritaire. Il va continuer à l'être», a insisté la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.