Québec veut interdire les saveurs des vapoteuses, une décision impopulaire dans l’industrie.
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Des manifestants se sont rassemblés lundi pour faire savoir leur mécontentement à Christian Dubé.
Ils demandent au gouvernement de reculer face à l’abolition des saveurs dans les produits de vapotage.

«Ils ont mis tous les produits de vapotage dans des boutiques de vape spécialisées parce que ce sont des établissements 18 ans et plus», dit Daniel Marien, directeur de l’Association des représentants de l’industrie du vapotage.

Il ne veut pas que les adultes soient privés des saveurs; cela aiderait plusieurs fumeurs de cigarettes à arrêter de fumer.
«Le vapotage, ça m’a vraiment aidé», dit Frank Delrosso, un ancien fumeur de cigarettes.

Selon statistique Canada, plus de 13% des 13 à 24 ans vapotaient en 2021.
86% des non-fumeurs qui adoptent la vapoteuse sont âgés de 12 à 24 ans.

«Les saveurs sont un élément clé dans l’attrait des produits de vapotage. 9 jeunes sur 10 nous disent que c’est une des raisons principales pour lesquelles ils se sont initiés à ces produits», explique Flory Doucas, porte-parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac.
«Si les jeunes continuent de voir des produits aromatisés, ils vont trouver une façon de s’en procurer», ajoute-t-elle.

L’Alliance des boutiques de vapotage avance que si le gouvernement bannit les saveurs, l’industrie risque de s’effondrer.