La conseillère municipale de la Ville de Brossard Xixi Li brillait par son absence lors de la séance du conseil municipal de mardi soir.
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Mme Li dirige le Service à la famille chinoise à Montréal et le Centre Sino-Québec à Brossard, qui sont tous deux sous enquête par la GRC, étant présumés d’être des «postes de police chinois».
La conseillère a envoyé un message à la Ville une trentaine de minutes avant la séance publique mensuelle du conseil pour leur indiquer qu’elle ne serait pas présente.
La mairesse, Doreen Assad, lui aurait d’ailleurs demandé de se retirer du conseil «le temps que la poussière descende».
«Je trouve que c’est sage, honnêtement, indique la mairesse. C’est d’ailleurs un peu la demande que je lui ai faite suite aux nouvelles qu’on a vues en lien avec les allégations de postes de police, qui sont quand même assez majeures.»
Plusieurs résidents de la municipalité étaient déçus de cette nouvelle, car ils auraient voulu la questionner au sujet de la controverse.
Certains demandent même sa démission.
«C’était sa chance de venir s’expliquer un peu, mais elle ne vient pas, s’exclame un citoyen de Brossard. Ce qui fait de la peine c’est que les Chinois de Brossard, c’est eux qui sont malheureux avec tout ce qui se passe.»
«C’est dommage, ajoute un autre résident. Parce que normalement, quand on a des questions, on devrait répondre.»
Xixi Li avait répondu aux questions du Bureau d’enquête il y a quelques semaines, expliquant que les deux établissements n’auraient jamais été des postes de police.
La GRC a quant à elle sollicité l’aide du public pour l’aider dans son enquête.
-Avec les informations de Kevin Crane-Desmarais/TVA Nouvelles
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