Une odeur pestilentielle qui s’est répandue dans l’air de la Chambre haute a forcé les membres du Sénat à raccourcir leur journée pour éviter des maux de tête et autres désagréments olfactifs, mardi.
Le chef des sénateurs conservateurs Don Plett, autrefois plombier, a été le premier à courageusement dénoncer l’éléphant dans la pièce.
«Votre honneur, je ne sais pas trop comment aborder la question, mais nous avons une odeur très, très difficile dans cette chambre, comme dans tout le bâtiment pendant la plus grande partie de la matinée», a-t-il déclaré, légèrement embarrassé.
«En tant qu'ancien plombier, j'avais l'habitude de travailler avec cette odeur. En tant que sénateur, je n'ai pas eu l'occasion de le faire aussi souvent.»
«Je ne sais pas, votre honneur, ce qu'il convient de faire», a poursuivi M. Plett, «mais cela commence vraiment à affecter certains d'entre nous, et je pense qu'au cours de la journée, cela affectera beaucoup plus d'entre nous».
Le président du Sénat, George Furey, s’est saisi de l’occasion pour proposer une pause de cinq minutes afin de consulter les différents caucus du Sénat et trouver une manière de dénouer l’impasse.
«Je comprends qu’un certain nombre de sénateurs se sont plaints de maux de tête et d’autres inconforts en lien avec cette odeur que nous pouvons tous sentir», a dit M. Furey.
«Je comprends que l'odeur n'est pas seulement dans la chambre, mais aussi dans d'autres parties du bâtiment. Je comprends qu'il n'y a pas grand-chose à faire, voire rien du tout, contre l'odeur actuelle», a continué M. Furey, impuissant.
Après consultation, les parties se sont entendues pour aller prendre de l’air plus tôt que prévu.
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