L’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent vient de marquer un grand coup dans la lutte à la pollution.
La Ville de Montréal a adopté une déclaration reconnaissant les impacts négatifs sur l’environnement de plusieurs polluants, dont les microfibres de plastique et les PFAS.
Du même coup, l’Alliance demande aux gouvernements provinciaux et fédéraux d’agir rapidement dans le dossier.
«L’idée est d’éliminer le problème à la source pour les PFAS, ces polluants éternels», a affirmé la mairesse de l’arrondissement de Lachine, Maja Vodanovic.
- Écoutez l'entrevue avec Olivier Primeau à l’émission de Richard Martineau via QUB radio :
Il faut dire que le problème est très sérieux. Ça fait plus de 70 ans que les PFAS font partis de la production de nombreux produits de consommation, tels que les vêtements, les produits de beauté et même certains emballages alimentaires.
Une étude de l’Université de Montréal a d’ailleurs démontré que ces substances toxiques atteignent des niveaux inquiétants dans l’eau potable du Québec.
Selon l’Alliance, ne plus en produire ne suffit pas. Elle recommande d’interdire la vente de tous les produits qui en contiennent.
L’Alliance est composée de 230 collectivités, qui risquent toutes d’emboîter le pas à Montréal.
Les maires souhaitent qu’Ottawa accélère son engagement, et verse plus rapidement le milliard de dollars promis sur cinq ans. Ils espèrent injecter encore plus de vigueur dans les programmes visant la préservation des rivières et des lacs.