Même si le budget Girard contient peu d’argent frais en santé mentale, les nouvelles sommes sont suffisantes, estime le ministre Lionel Carmant.
À son entrée au Salon bleu mercredi matin, le ministre délégué aux services sociaux a exprimé que les 27 millions $ qui seront investis cette année pour ajouter des services en santé mentale conviennent dans le contexte actuel, malgré la multiplication d’incidents qui démontrent la nécessité d’investir en santé mentale.
«C’est suffisant, a-t-il glissé. Ça nous permet de continuer notre déploiement. Ce qu’on veut viser, c’est vraiment l’accès aux services.»
M. Carmant a rappelé que les montants prévus dans le budget s’ajoutent aux 40 millions $ déjà disponibles pour la prévention et la mise en place d’alternatives aux hospitalisations en psychiatrie.
Qui plus est, le ministre des Finances, Éric Girard, a rappelé mardi que 1,3 milliard $ a été annoncé pour la santé mentale depuis 2020.UrgencePlus tôt en matinée, le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a déploré que le budget de mardi ne contienne pas «le réinvestissement historique auquel les Québécois s’attendaient en matière de santé mentale».
Affirmant qu’il comprend que le budget a «sans doute été bouclé avant les événements des dernières semaines», M. Nadeau-Dubois a demandé au gouvernement d’ouvrir la porte à d’éventuels investissements supplémentaires en santé mentale.
Du côté des libéraux, le chef intérimaire Marc Tanguay s’est borné à souligner qu’il faut «faire plus» et «faire mieux» dans ce dossier, compte tenu du fait que «les listes d’attente ne cessent d’augmenter».
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