La Maison-Blanche a mis en garde mercredi l'Ouganda contre de potentielles «conséquences» économiques si la loi contre l'homosexualité, adoptée par le Parlement, entre en vigueur.
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«Nous devrions déterminer si nous devons décider, ou non, de conséquences, peut-être sur le plan économique, si cette loi est effectivement adoptée et entre en vigueur», a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
La mise en œuvre de cette loi n'est pas encore certaine - le texte devant être approuvé par le président -, mais Washington «surveille cela de très près», a insisté M. Kirby.
Des conséquences financières «seraient vraiment regrettables, car une grande partie de l'aide économique que nous fournissons concerne la santé», a-t-il ajouté.
Le Parlement ougandais a voté mardi soir, lors d'une séance agitée, une loi prévoyant de lourdes peines pour les personnes entretenant des relations homosexuelles.
Les députés ont considérablement amendé le texte initial qui prévoyait jusqu'à 10 ans de prison pour toute personne se livrant à des actes homosexuels ou se revendiquant comme LGBTQ+, dans un pays où l'homosexualité était déjà illégale.
L'ONU, l'ONG Amnesty International, Washington et Londres ont déjà demandé au président ougandais Yoweri Museveni de rejeter cette loi.