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L’inactivité physique devient-elle la nouvelle pandémie?

Group of people running on treadmills

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L’inactivité physique coûte au système de santé canadien 5,2 milliards de dollars, dont 3,6 G$ sont assumés par le système de santé publique, selon une étude réalisée par Deloitte en collaboration avec le Global Health and Fitness Alliance publiée en juin dernier. 

Bien que ces sommes soient déjà exorbitantes, ces conséquences financières pourraient s’aggraver davantage dans les prochaines années dû au manque d’activité physique suffisante.

En effet, selon des recherches récentes, plus des deux tiers des Canadiens ne font pas les 150 minutes d’activité physique recommandées pour mener une vie saine, prévenir les maladies chroniques et améliorer leur santé mentale.

De l’aide pour s’activer

Pendant ce temps, les maladies cardiaques représentent la deuxième cause de mortalité au Canada, alors qu’un simple mode de vie sain et actif permet de réduire considérablement les chances de développer une maladie du cœur. Ces statistiques sur la mauvaise santé sont accablantes. Qu’il s’agisse de maladies cardiaques ou de diabète, en passant par la dépression, nous nous dirigeons dans la mauvaise direction.

Certes, de nombreux Canadiens ne savent pas par où commencer — ce qui est l’une des raisons pour lesquelles ils sont sédentaires. Chez nous, ce sont 49 % des Québécois qui sont peu actifs ou sédentaires et qui ont donc besoin de l’aide de professionnels qualifiés pour s’activer.

Cette aide, ils peuvent la trouver dans les centres de conditionnement physique partout au Québec et au Canada. Nous améliorons chaque jour la santé physique, mentale et sociale de la population. Nous réduisons les taux de maladies chroniques ainsi que les taux d’anxiété et de dépression. Nos installations permettent à nos membres de soulager le stress, de se remettre d’une maladie cardiaque, d’ajouter une arme à leur lutte contre le cancer ou, tout simplement, d’améliorer leur système immunitaire et de rester en bonne santé.

Élargir l’accès à l’activité physique

Bien que celle-ci ne soit pas un bouclier invincible contre la maladie, il a été prouvé — à maintes reprises — que l’activité physique peut agir en traitement et en prévention des maladies chroniques et mentales.

Et si l’une des solutions pour désengorger notre système de santé déjà surchargé était d’encourager davantage l’activité physique chez nos proches, nos amis et nos voisins ?

À l’approche du dépôt budget fédéral, le 28 mars, nous demandons au gouvernement d’élargir l’accès à l’activité physique des Canadiens en leur permettant de réclamer un abonnement à un centre de conditionnement physique à titre de frais médicaux dans leurs relevés d’impôts.

Les studios de santé ne devraient pas être des services de luxe — nous sommes essentiels dans la lutte aux maladies chroniques. Nous sommes un partenaire de santé.

Il ne fait aucun doute que les Canadiens doivent bouger davantage. Allons-nous attendre que la pandémie d’inactivité nous paralyse ?

Photo fournie par Sara Hodson

Sara Hodson, Présidente, Conseil canadien de l’industrie du conditionnement physique

Photo fournie par Gabriel Hardy

Gabriel Hardy, Directeur général, Conseil canadien de l’industrie du conditionnement physique

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