Louise Sigouin sera de retour à TVA le 1er mai, cette fois à la barre de «Si on s’aimait encore», un docuréalité dans lequel l’experte en accompagnement relationnel épaulera cinq couples en crise, qui sont en quête d’outils pour poursuivre leur route ensemble.
À l’instar de «Si on s’aimait», «Si on s’aimait encore» mise aussi sur Émily Bégin et Guillaume Lemay-Thivierge, qui pimenteront ce que l’on voit à l’écran avec leurs commentaires, comme les téléspectateurs le font à la maison.
On dit qu’Émily et Guillaume vont plus loin dans les confidences cette fois-ci, en plus de continuer à échanger avec Louise Sigouin pour pousser plus loin la réflexion au cours des six semaines de diffusion.
Le concept a été revisité, mais les adeptes de la première heure de «Si on s’aimait» s’y retrouveront, avec la démarche de Louise Sigouin, tournant autour des cinq dualités (dépendant ou codépendant; fusionnel ou solitaire; rationnel ou émotif; actif ou rêveur; vite ou lent).
Comme il s’agit de couples, «on arrive dans un train en marche» dès les premiers épisodes, présentés du lundi au jeudi, à 19 h, faisant en sorte que la démarche avance plus rondement, a dit à l’Agence QMI la productrice Anne Boyer de Duo Productions.
«Les participants arrivent très très chargés, du fait qu’ils sont là pour sauver leur couple. C’est comme si, enfin, ils avaient un espace sécuritaire pour déverser tout ce qu’ils ont à dire et après ça le travail commence. Ils savent qu’ils doivent être authentiques et ne pas faire de cachettes», a ajouté la productrice au contenu Marie-Hélène Poirier, qui croit que la formule de l'émission est un «savant mélange de voyeurisme, de divertissement et d’apprentissages à travers l’expertise de Louise».
Iriez-vous à la télé parler de vos problèmes personnels, comme un participant qui évoque sa dysfonction érectile dans la bande-annonce?
Ce n’est assurément pas le cas de tout le monde, mais Anne Boyer est convaincue que «Si on aimait encore» fait œuvre utile en abordant des enjeux et des tabous qui résonneront dans les chaumières.
«On s’est rendu compte que les gens ont tellement confiance en Louise après les trois saisons de "Si on s’aimait" que d’avoir ses conseils est le plus grand motivateur pour venir faire l’émission. On a été extrêmement touchés par eux, car ils sont vraiment généreux et déterminés», a-t-elle souligné, parlant du «lâcher-prise» et du «courage» des gens se prêtant au jeu.
Des enjeux universels
Ceux-ci vivent des frictions ayant trait, notamment, à la fréquence des relations sexuelles, à la charge mentale, aux problèmes de communication, à la place du travail et des écrans dans leur couple, autant d'enjeux universels.
«Ça risque de libérer bien du monde. À partir du moment où tu l’entends à la télé, ça ouvre le dialogue», croit Anne Boyer, qui affirme que les participants sont toujours enchantés par la démarche, mais qu'ils déchantent parfois en lisant les commentaires acerbes d'internautes en marge de la diffusion.
La variété des enjeux se transpose aussi dans le choix des couples, qu’on a voulu différents pour fédérer le plus grand nombre de téléspectateurs.
Si certains partenaires vivent ensemble depuis plus de 30 ans dans cette saison de «Si on s’aimait encore», d’autres ont une relation beaucoup plus récente. Il y a aussi une famille recomposée et un couple gai.
Recrutement
«Si on s’aimait encore» est déjà en recrutement pour la deuxième saison, qui sera tournée en mai. La première étape des inscriptions se déroule en ligne.
Quant à la formule originale de «Si on s’aimait», la quatrième saison a été réalisée, mais TVA n’a pas encore fait savoir quand elle sera insérée dans sa grille.
Produit par Duo Productions, en collaboration avec Québecor Contenu, le docuréalité «Si on s’aimait encore» sera diffusé à compter du 1er mai prochain, du lundi au jeudi, à 19 h, à TVA, en plus d'être disponible sur TVA+.