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Une transgenre accusée de concurrence déloyale

La présence d’une cycliste féminine transgenre sur la première marche du podium à une compétition tenue dimanche à New York a fait sursauter plusieurs athlètes estimant sa concurrence déloyale.

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Évoluant avec la formation LA Sweat, Tiffany Thomas a remporté les critériums de Randall’s Island. La photo la montrant en compagnie des deux autres médaillées a suscité des critiques sur les réseaux sociaux du média NYC Cycling News. Certains, qu’ils évoluent ou non dans le monde du cyclisme, croient donc que les transgenres miseront inévitablement sur un avantage physique vis-à-vis leurs rivales.

Se trouvant dans la principale catégorie de son sport, Thomas est passée du niveau de simple débutante à cycliste élite en seulement cinq ans, même si elle est quadragénaire, a notamment indiqué un internaute. Aussi, d’après le site Road Results, elle a pris la première place à 16 reprises durant sa carrière.

Pour sa part, l’association américaine de cyclisme dit respecter les critères en vigueur au sein de l’Union cycliste internationale (UCI) quant à la participation de personnes transgenres. «Les athlètes effectuant la transition des femmes aux hommes sont admissibles à compétitionner dans la catégorie masculine avec une déclaration écrite et signée par un dirigeant médical de l’UCI. C’est la responsabilité des athlètes d’être informés des politiques des agences antidopage mondiale et américaine», a précisé la fédération nationale.

Quant à celles devenues femmes, elles doivent avoir déclaré leur genre féminin, d’après les autorités. «L’athlète doit prouver que le niveau total de testostérone dans son organisme est inférieur à 2,5 nanomoles par litre pour une période minimale de 24 heures. Le tout doit demeurer sous cette barre au cours de la période d’admissibilité souhaitée pour compétitionner au sein d’une catégorie féminine.»

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Scientifique et cycliste

En dépit des récriminations à l’égard de sa porte-étendard, LA Sweat semble afficher le même enthousiasme à son sujet, si on en juge la biographie publiée sur son site.

«Tiffany est une scientifique le jour et une athlète le soir. Son champ de prédilection, ce sont les cellules sanguines. Vous ne verrez jamais quelqu’un ayant un plus gros sourire qu’elle, au moment où elle examine une magnifique photo d’un électron microscopique. Et elle n’a jamais rencontré un vélo, un haltère ou un chien qu’elle n’aimait pas», a rédigé l’organisation.

-Au nombre de cas similaires recensés récemment, notons la victoire de Lia Thomas, une transgenre, à une course de natation féminine de la NCAA en mars dernier.

-Par ailleurs, le président de la fédération internationale d’athlétisme, Sebastian Coe, a déclaré jeudi que les personnes transgenres seront bannies des compétitions féminines sous l’égide de son organisation «à compter du 31 mars».

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