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Affaire Charles Marion: «On veut des excuses publiques de la SQ», dit le petit-fils

Le petit-fils de Charles Marion, Alexandre Marion, a demandé vendredi soir des excuses publiques de la Sûreté du Québec, sans quoi la famille souhaite aller en Cour. 

M. Marion, invité de Stéphan Bureau à l’émission «Le monde à l’envers», est revenu brièvement sur l’enlèvement le plus long de l’histoire du Canada, lors de laquelle son grand-père, Charles Marion, avait été pris en otage pendant 82 jours en 1977. Il s’était finalement suicidé en 1999, alors que lui et sa famille avaient été accusés d’être à l'origine de l'enlèvement contre rançon.

TOMA ICZKOVITS

Alexandre Marion a finalement révélé vendredi soir que, grâce à une demande d'accès à l’information, la famille avait obtenu la preuve que la Sûreté du Québec (SQ) savait que Charles et sa famille étaient innocents, mais avait continué à alimenter la thèse contraire.

Ils demandent donc des excuses publiques à titre posthume du corps policier, sans quoi ils se disent prêts à aller en Cour.

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Le document en question prouverait d’une part que lorsque le père, Pierre Marion, avait été soumis à un détecteur de mensonges, ce dernier avait révélé que la famille était innocente, mais la déclaration publique de la SQ aurait dit l’inverse à ce moment.

La famille aurait également obtenu, à travers une lettre, l’information selon laquelle la SQ aurait demandé à Pierre de le rencontrer pour lui avouer qu’ils le savaient, lui et son père Charles, innocents dans l’affaire, mais avaient exigé une entente de confidentialité en échange.

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«Ce n’est pas la faute du public, pas la faute des médias qui s’appuient sur la police, c’est la faute de la police», a assuré M. Marion.

Le petit-fils accuse donc la SQ de mensonges, supposant qu’ils auraient agi ainsi à cause de l’absence d’autres suspect à accuser dans cette affaire.

«On ne veut pas les emmener en Cour, mais on va y aller s’il le faut», a-t-il ajouté, affirmant ne pas être inquiet de ses déclarations et des conséquences éventuelles qui pourraient s’en suivre.

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