/news/politics

Conflit des infirmières: le ministre du Travail refuse de jouer les médiateurs

Le ministre du Travail refuse de jouer au médiateur et de s’immiscer dans le conflit des infirmières, invitant plutôt les deux parties à poursuivre le dialogue, a-t-il indiqué en rencontrant le syndicat vendredi matin.

• À lire aussi: Hôpital de Roberval: des professionnelles épuisées par le temps supplémentaire

• À lire aussi: Infirmières: André Fortin confronte le ministre de la Santé, Christian Dubé

• À lire aussi: Plan du CIUSSS-MCQ: les infirmières scolaires aussi préoccupées

«Ce n'est pas mon rôle d'être un médiateur. Il y a une haute direction et des personnes spécialisées en ressources humaines, il y a un syndicat. Et ces parties-là ont des comités de relation de travail. Ils peuvent communiquer et échanger. J'invite constamment les parties à dialoguer», a déclaré Jean Boulet, qui est aussi le ministre régional de la Mauricie.

Le ministre a écouté les préoccupations de la présidente régionale de la FIQ ce matin dans son bureau de Trois-Rivières. Il s’agissait d’une première rencontre depuis l'annonce des fins de semaine obligatoire.

«Je vais demeurer attentif et près de ce dossier-là. Ce qui est extrêmement important pour moi, c'est de rassurer la population, que le CIUSSS continue dans sa volonté d'assurer des soins de qualité, et en quantité suffisante, et de permettre aux infirmières d'avoir des conditions de travail qui sont saines et sécuritaires », a-t-il poursuivi.

De leur côté, les infirmières réclament de l'ouverture de la part de la PDG du CIUSSS.

Vendredi, la FIQ a remis au ministre Jean Boulet une pétition de 10 000 signatures: un appui imposant pour tenter de freiner le CIUSSS de la Mauricie et du Centre-du-Québec dans son plan de réforme interne.

«On n’a aucune marge de manœuvre. On veut aller négocier et trouver d'autres solutions. Mais quand on se fait dire que la solution est déjà partie et qu'on ne reculera pas... que ce sont les fusions. C'est difficile d'avoir une communication», a critiqué Patricia Mailhot, présidente régionale de la FIQ.

Le syndicat demande plus d'ouverture de la part de haute direction.

«Il faut régler ce conflit-là, je suis d'accord, mais il faut que les deux parties soient ouverts», a martelé Patricia Mailhot.

Le ministre régional a réaffirmé qu'il ne s'agit pas d'une directive du gouvernement.

Le syndicat doit rencontrer la direction du CIUSSS lundi.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.