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Dépendance aux sites de rencontre: l’âme sœur, c’est... le prochain profil

Êtes-vous ou avez-vous déjà été inscrit sur un site de rencontre? Si oui, peut-être y avez-vous développé une dépendance? Il s’agit du «trouble anxieux de la rencontre en ligne». 

La professionnelle en sexologie Anne-Marie Ménard s’est penchée sur cet enjeu lors de son passage hebdomadaire au micro de Sophie Durocher, à QUB radio.

Elle mentionne que cette dépendance n’est pas encore une pathologie que l’on retrouve dans le manuel diagnostique des troubles de santé mentale. Cependant, il est «reconnu par des professionnels du monde entier comme étant quelque chose qui peut amener une réelle détresse psychologique», a expliqué Mme Ménard.

Les premières intentions de consommation de sites de rencontre sont, bien sûr, de faire des rencontres. Sauf que cela peut devenir un besoin plus narcissique. Cela peut prendre une tout autre tournure lorsque les utilisateurs de ces plateformes cherchent surtout à se faire valoir, à savoir ce que les autres pensent d’eux. C’est à cette validation que les célibataires s’accrochent. C’est là que la dépendance se forme.

Quelque «56% des hommes et 46% des femmes interrogés pensent que sur ces applications, il est toujours possible de trouver quelqu’un de mieux en continuant de chercher. Ce n’est pas négligeable!» s’est exclamée la professionnelle en sexologie.

Elle ajoute que le fait d’être accro aux applications de rencontre peut venir empiéter sur la vie sociale d’une personne. L’aspect professionnel peut même en être affecté. C’est donc une tendance à ne pas prendre à la légère.

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