Le PDG de Bombardier, Éric Martel, a vu sa rémunération bondir de 13 % l’an dernier alors que la performance financière de l’avionneur s’est nettement améliorée.
M. Martel a eu droit à un traitement de 8,66 millions $ l’an dernier alors qu’il avait touché 7,66 millions $ en 2021.
La rémunération attribuée au dirigeant comprend notamment un salaire de base de 1,15 million $, une prime en argent de 2,52 millions $ et près de 3 millions $ en actions.
En 2022, Bombardier a enregistré des revenus de 6,9 milliards $ US, en hausse de 14 %, et un bénéfice d’exploitation de 538 millions $ US, soit plus du double de celui affiché en 2021.
Bond de l'action en Bourse
Les actionnaires ont largement profité du redressement de l’entreprise québécoise. En Bourse, le titre de Bombardier a bondi de 25 % alors que les marchés étaient en baisse.
Les autres dirigeants les mieux payés sont le vice-président aux ventes des avions, Peter Likoray (3,68 millions $), le vice-président à l’exploitation, Paul Sislian (3,15 millions $), le vice-président aux finances, Bart Demosky (3,11 millions $) et le vice-président aux ressources humaines, Daniel Brennan (2,84 millions $).
Rappelons que le précédent PDG de Bombardier, Alain Bellemare, a quitté l’entreprise en 2020 avec un «arrangement de départ» de 17 millions $. Sa rémunération s’était élevée à 10,8 millions $ en 2019 et à 13,8 millions $ en 2018, ce qui faisait de lui le patron le mieux payé au Québec.