Dans le cadre d’une entente entre le Canada et les États-Unis, le chemin Roxham est officiellement fermé depuis minuit samedi. Voyez comment la fermeture s’est déroulée.
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Entre 23h et minuit, il y a eu énormément d’achalandage, a constaté TVA Nouvelles.
À minuit, une pancarte a été dévoilée. On peut y lire : «Arrêtez. Ne traversez pas. Entrer au Canada ici est illégal. Vous serez arrêté et pourriez être renvoyé aux États-Unis. Les demandeurs d’asile doivent faire leur demande dans le premier pays sûr où ils arrivent».

Audrey Folliot/ TVA NOUVELLES
Des personnes auraient traversé le chemin après minuit, sans se faire refouler.
Samedi matin, des dizaines de migrants ont été déposées au chemin Roxham par des taxis, malgré la pancarte installée. Dès leur arrivée, des agents de la GRC les interceptent et les informent du déroulement.
Les demandeurs d’asile arrivés ce matin peuvent traverser, mais au risque de se faire arrêter.
«Ça fait un an. Quand je suis arrivé ici, je me suis rendu compte que c’était fermé, je ne savais pas. Je vais être obligé de faire une demande», explique un demandeur d’asile, qui dit vouloir traverser le chemin.
L'Entente Canada–États-Unis sur les tiers pays sûrs s’applique à l’ensemble de la frontière terrestre séparant les deux pays.
Depuis les deux derniers mois, 9392 demandeurs d'asile ont traversé le chemin Roxham. Au total, 40 000 personnes y seraient entrées en 2022.
Contactée en matinée par TVA Nouvelles, l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) affirme que l'arrivée des demandeurs d'asile sera traitée en fonction de l'Entente sur les tiers pays sûrs.
«Lorsque des personnes traversant entre des points d'entrée sont interceptées par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) ou la police de la région, elles sont amenées à un point d'entrée désigné [...] L'ASFC coordonnera son action avec celle du Service des douanes et de la protection des frontières des É.-U. afin d'assurer le retour en toute sécurité des personnes renvoyées, y compris l'organisation du transport, le cas échéant», peut-on lire dans une déclaration.