Le congédiement d’une directrice d’école de Tallahassee, en Floride, a fait beaucoup réagir au cours des derniers jours.
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Hope Carrasquilla a initialement évoqué dans les médias américains qu’elle avait perdu son emploi parce qu’une photo du célèbre David de Michel-Ange avait été diffusée en classe. Cette nouvelle a suscité de nombreuses réactions alors que plusieurs ont déploré que le système d’éducation floridien ait censuré la diffusion d’un chef-d’œuvre historique.
Il semblerait toutefois que ce n’est pas exactement, ou du moins pas uniquement, pour cette raison que la directrice de la Tallahassee Classical School a été mise à la porte.
En entrevue à CNN, Mme Carrasquilla a admis que la relation entre la commission scolaire et elle s’était grandement détériorée au cours de la dernière année, parce que la directrice ne suivait pas toujours la procédure.
«Le président de la commission n’était pas content de mon travail», a-t-elle déclaré.
Barney Bishop, le président de la commission scolaire, a expliqué à CNN qu’il était devenu de plus en plus évident que l’école devait aller dans une autre direction, sous un autre leadership. Il en aurait fait part à Hope Carrasquilla à plusieurs reprises.
«Elle n’a pas été congédiée à cause de l’histoire du David de Michel-Ange», clame M. Bishop.
Celui-ci soutient que chaque année, l’art de la Renaissance est enseigné en classe, mais le problème est que Mme Carrasquilla a omis de suivre la procédure qui stipulait qu’elle devait avertir les parents qu’il y aurait diffusion en classe d’une image comprenant de la nudité.
«Nous n’essayons pas d’interdire la photo. Nous croyons que c’est une belle œuvre, mais nous allons nous assurer que les droits des parents soient prioritaires», a expliqué le président de la commission scolaire.
M. Bishop martèle qu’il n’est pas question que les parents décident de ce qui sera enseigné en classe, mais qu’il faut s’assurer de les avertir si des sujets ou des images pouvant choquer sont abordés.
Le président de la commission scolaire a indiqué que 97% des parents n’avaient aucun problème avec la photo du David de Michel-Ange, mais que certains avaient formulé des plaintes.
«S’il y a un parent qui se plaint et que nous n’avons pas respecté la procédure, nous devons nous assurer de ne pas répéter cette erreur», soutient Barney Bishop.