Des citoyens de la municipalité de Saint-Bernard-de-Lacolle se disent déçus par la fermeture du chemin Roxham, laquelle, dans les faits, ne règle pas les problèmes auxquels ils sont confrontés depuis maintenant plusieurs années.
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Les citoyens interrogés par TVA Nouvelles pensaient par exemple que le chemin serait effectivement fermé, par exemple au moyen d’une barrière, et que les migrants seraient refoulés.
La réalité est néanmoins plus subtile, puisque dans les faits, la situation reste presque inchangée.
Les migrants qui arrivent par le chemin Roxham sont arrêtés, comme c’était déjà le cas auparavant, et c’est seulement par la suite que le processus administratif est différent.
Un citoyen pensait de la sorte en avoir terminé avec les passages irréguliers de migrants traversant sur son terrain.
«Très décevant. Excusez-moi, mais je pensais que ça serait fermé, point à la ligne. Quand on ferme quelque chose, on ferme», déplore Pierre Sigouin, qui réside tout près du chemin Roxham.
«On avait la paix, relate-t-il encore. C’est un chemin qui était à peu près inconnu de tout le monde, puis tout d’un coup, il y a cinq ou six ans, là ça s’est mis à traverser, à arriver... ça bouscule un peu notre quiétude.»
Il faudra peut-être s’armer de patience avant que la nouvelle entente entre les États-Unis et le Canada ait des effets concrets sur la vie des résidents Saint-Bernard-de-Lacolle.
L’espoir est qu’un nombre croissant de migrants, ne voyant plus d’avantage à emprunter le chemin Roxham, décident plutôt de passer par un point d’accès règlementaire.
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