Moins de deux semaines après le drame à Amqui, dans le Bas-Saint-Laurent, les funérailles de l'une des trois victimes ont eu lieu samedi matin.
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Surnommé chaleureusement «M. Gérald», Gérald Charest, 65 ans, était décrit comme une personne rassembleuse et de bon vivant. Une bonne partie de la communauté était présente lors de ses funérailles qui se sont déroulées à l’église d’Amqui.
«C’était un super bon gars. Il donnait beaucoup de lui-même. On n’en revient pas. On a tellement de douleur», raconte une femme, aux larmes.
«Gérald, c’était un bonhomme souriant. On ne mérite pas de mourir comme ça. Ça veut dire que la vie est importante, il faut faire attention», témoigne un homme.
Le deuil est particulièrement difficile à faire dans la communauté.
«On est aujourd’hui dans un exemple très significatif pour une communauté comme celle d’Amqui avec un décès tragique. On constate à quel point les rituels funéraires sont importants pour la famille et par toutes les personnes affectées par le décès de M. Charest. Les rituels funéraires sont une étape importante dans un processus de deuil», souligne Annie St-Pierre, la directrice générale de la corporation des thanatologues du Québec.