L’autorisation par la Food and Drug Administration (FDA) de la commercialisation du poulet cultivé en laboratoire rend les Québécois sceptiques par rapport à ce produit qui pourrait éventuellement se retrouver sur nos tablettes.
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L’arrivée de produits créés en laboratoire devrait s’accélérer au courant des prochaines années.
En bref, le procédé consiste à prendre une cellule d’un animal, et en laboratoire, on la nourrit avec des vitamines.
La production du poulet peut se faire uniquement en recréant, par exemple, la poitrine de la viande.
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Le spécialiste de l’industrie agroalimentaire, Sylvain Charlebois, croit que le produit pourrait faire son entrée sur le marché canadien d’ici cinq ans.
«Moi, je pense que d’ici cinq ans, la viande cultivée en laboratoire va être approuvée au Canada. Je suis allé aux États-Unis et j’y ai déjà goûté [...] ça goûtait la même chose», admet-il.
Des consommateurs rencontrés en matinée par notre journaliste demeurent toutefois perplexes à l’idée de changer leurs habitudes.
«Non, je ne vais pas goûter malheureusement. Je suis absolument contre, désolé! J’espère que ça n’arrivera jamais», avoue un client rencontré près d’une épicerie.
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«Moi, je ne mangerais pas un animal synthétique, c’est comme les plantes synthétiques [...] je ne suis pas fervente du synthétique. Si un jour on n’a plus rien à manger [...] il va falloir trouver d’autres solutions», reconnait également une dame.
À l’heure actuelle, seulement la cité-État de Singapour commercialise la viande cultivée en laboratoire, tandis que les clients américains doivent s’attendre à une arrivée imminente de ces produits qui font réagir.
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