Humza Yousaf a été élu lundi par les membres du parti indépendantiste écossais (SNP) pour succéder à Nicola Sturgeon à la tête du gouvernement local et reprendre ainsi le combat pour l’autodétermination.
Voici 19 choses à savoir sur ce nouveau poids lourd de la scène politique britannique:
- Il est âgé de 37 ans;
- Il est né à Glasgow;
- Il est de confession musulmane;
- Ses grands-parents paternels sont venus du Pakistan il y a 60 ans;
- Il a fait sa scolarité dans une école privée;
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- Il a ensuite étudié les sciences politiques à l’université de sa ville natale;
- Il a travaillé dans un centre d’appel;
- Il a plus tard été assistant d’Alex Salmond, le prédécesseur de Nicola Sturgeon comme chef du SNP;
- Il était ministre de la Santé jusqu'à aujourd'hui;
- Il doit être élu mardi premier ministre par le Parlement local;
- Il devient le premier musulman à la tête d’un important parti politique au Royaume-Uni;
- Il est considéré comme le candidat de la continuité;

Photo ANDY BUCHANAN / AFP
Humza Yousaf s'est adressé à la foule après sa victoire, lundi.
- Il est un républicain assumé;
- Il a été élu en 2011 au Parlement écossais;
- Il a prêté serment en ourdou et en anglais à son entrée au Parlement éossais;
- Il a été le premier musulman à occuper un poste ministériel dans un gouvernement écossais, en 2012;
- Il devient le plus jeune dirigeant à la tête du SNP;
- On lui reconnait des talents de communicateur, susceptibles d’unir le parti;
- Il a raconté avoir subi des attaques et commentaires racistes dans le passé, en particulier après les attentats du 11 septembre 2001;
Il prend le relais de l’emblématique dirigeante Nicola Sturgeon au moment où le pays connaît des crises dans son système de santé - dont il avait la tutelle en tant que ministre - et dans l’éducation.
Son bilan au gouvernement a d’ailleurs été sévèrement critiqué durant la campagne.
Mais loin de vouloir couper les ponts avec sa prédécesseure, il a indiqué qu’il resterait en contact étroit avec elle pour lui demander conseil, tout en promettant une gouvernance plus collégiale et « moins réduite à un cercle restreint ».