Le procès d’un chercheur de renommée internationale en matière d’éducation numérique s’est ouvert ce matin à Longueuil, lui qui aurait profité de moments seuls avec un mineur pour en abuser sexuellement.
«Je ne disais rien, car il avait beaucoup d’autorité. Il haussait souvent le ton. Je n’arrivais pas à lui dire “non, arrête”. J’étais vraiment mal dans la situation, mais il le faisait quand même», avait témoigné la victime alléguée de Thierry Karsenti lors de l’interrogatoire policier.
La vidéo est présentée ce matin au procès de l’homme de 54 ans accusé de contacts sexuels. Les abus auraient duré pendant plus d’un an sur un garçon qui avait 11 ans à l’époque. Son identité est protégée par une ordonnance de non-publication.
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Karsenti, un professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Montréal désormais suspendu, est connu pour avoir dirigé la première étude québécoise sur l’iPad à l’école.
Environ deux ans après les abus allégués, le mineur a tout dévoilé à sa mère lorsqu’elle l’a questionné: «Elle m’a demandé si Thierry m’avait déjà fait quelque chose. Je ne voulais pas lui mentir, donc j’ai avoué ce qui s’était passé», a raconté le garçon au palais de justice de Longueuil.
Le procès de Karsenti se poursuit toute la semaine devant la juge Ann-Mary Beauchemin.
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