Des fraudeurs ciblant principalement les personnes aînées ont réussi à faire 20 victimes en à peine un mois avec des arnaques téléphoniques, à Québec.
Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a publié lundi un communiqué pour mettre en garde la population, à la suite d’une vague de plaintes recueillies du 16 février au 14 mars 2023 pour ce stratagème.
Le mode opératoire est toujours à peu près le même. Selon les policiers, le fraudeur communique avec sa victime par téléphone en se présentant faussement comme étant un employé d’une institution financière.
À l’occasion, le nom d’une caisse ou d’une banque apparaît même sur l’afficheur, grâce à une manipulation technologique.
L’individu fait alors croire à son interlocuteur, souvent une personne aînée, qu’elle aurait été victime d’une fraude et propose une solution pour protéger ses avoirs ou obtenir de nouvelles cartes de débit ou de crédit.
«Il peut, par exemple, lui demander de mettre sa carte de débit ou de crédit avec les NIP correspondants dans une enveloppe afin qu’une personne passe les chercher», détaille le SPVQ.
Le corps de police invite à faire preuve d’une «vigilance accrue» et à sensibiliser ses proches plus âgés qui pourraient être des victimes potentielles.
«Soyez alerte: les fraudeurs sont créatifs et convaincants», conclut la police.
Quatre trucs pour se protéger contre les fraudes téléphoniques
- Se souvenir qu’aucune institution bancaire ne vous demandera votre carte de débit ou de crédit avec votre NIP. Les policiers, les personnes en autorité et les agences reconnues n’utilisent pas cette pratique.
- Ne pas se fier systématiquement à ce qui est indiqué sur l’afficheur du téléphone, qui peut être manipulé par les fraudeurs à l’aide de logiciels.
- Au moindre doute, raccrocher et vérifier l’authenticité de l’appel en contactant directement l’institution financière ou la police.
- Ne jamais remettre ses cartes bancaires ou son NIP à qui que ce soit, peu importe le prétexte, à moins d’être physiquement dans une institution financière ou d’avoir communiqué soi-même avec la police.
Source: Service de police de la Ville de Québec (SPVQ)