/news/tele

«C’est arrivé près de chez vous» : les nouveaux épisodes reviennent sur ces histoires sordides survenues au Québec

PHOTO COURTOISIE VRAI

Pour la deuxième saison de la série documentaire, le réalisateur Bernard Nadeau, et son équipe se sont intéressés à huit nouvelles histoires de meurtres, dont certaines sont passées inaperçues, qui se sont déroulées ici, au Québec. 

Raconté par des proches, des journalistes qui ont couvert l’affaire et la juge à la retraite Me Johanne St-Gelais dans les moindres détails, avec les narrations de David Goudreault, l’émission «C’est arrivé près de chez vous», s’installera sur Vrai à compter de mardi.

Le premier épisode revisite le meurtre de Judith Elemond Plante, une mère célibataire de 22 ans vivant à Victoriaville, tuée aux mains de Jean-François Toupin Houle, un déménageur de piano, dans la mi-vingtaine, aux prises avec des dépendances, et dépeint comme étant violent, manipulateur et narcissique, par une ex-conjointe.

PHOTO COURTOISIE VRAI

Rentré au petit matin, le 27 juillet 2016, le jeune homme raconte à sa copine de l’époque avoir eu une altercation avec un homme, quelques heures plus tôt, et que ce dernier serait gravement blessé. Convaincu par sa conjointe, Toupin Houle se livre lui-même aux policiers de la Sûreté municipale de Trois-Rivières, vers 5 h.

Il explique cette fois avoir rencontré Mme Elemond Plante sur un site de rencontre et qu’il aurait eu des relations intimes avec elle. Ce serait lors d’un jeu sexuel impliquant un couteau qu’il l’aurait accidentellement tué. L’autopsie révèlera cependant que la mort de sa victime n’a rien d’accidentel. La jeune femme a été poignardée à de nombreuses reprises et se serait défendue avant qu’on lui tranche la gorge.

Jean-François Toupin-Houle a été condamné, en 2018, à purger une peine de prison sans possibilité de libération conditionnelle avant dix ans et six mois.

PHOTO COURTOISIE VRAI

Une note qui en dit long et des preuves circonstancielles qui s’accumulent

Le deuxième épisode de la série revient sur le meurtre de la courtière immobilier Julie Morrison, dont les restes ont été retrouvés calcinés, dans un véhicule incendié sur le chemin Ozias-Leduc à Otterburn Park, en Montérégie, en 2013.

Son ex-ami de cœur, Louis Pelletier, un homme au passé trouble et connu des milieux policiers, sera reconnu coupable, cinq ans plus tard, de meurtre au premier degré et d’outrage à son cadavre.

Complètement diffèrent du genre d’hommes que la courtière fréquentait habituellement, Pelletier est décrit par les proches de la victime comme étant, «toujours sale, mal habillé, à qui il manquait des dents et qui ne semble pas avoir beaucoup d’éducation».

PHOTO COURTOISIE VRAI

Peu de temps après leur rencontre, Pelletier demande la main de la courtière, et très vite, sa jalousie prend le dessus. Ayant découvert qu’il lui mentait, Mme Morrison mettra finalement un terme à la relation, après quoi Pelletier multipliera le harcèlement et les menaces à son égard. L’homme, qui a aussi de gros problèmes d’argent, doit alors 6000 $ à son ex qui refuse de lui redonner sa bague de fiançailles tant qu’il ne l’aura pas remboursée.

Au moment du prêt, la dame lui avait fait signer une note signifiant l’emprunt et les modalités de paiement. C’est d’ailleurs cette note, et plusieurs preuves circonstancielles, qui permettra aux enquêteurs de mettre la main au collet de Louis Pelletier et de prouver son implication dans cette affaire.

Produite par Pixcom, en collaboration avec Québecor Contenu, «C’est arrivé près de chez vous» sera disponible sur Vrai ce mardi.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.