Le ministre de la Santé Christian Dubé s’apprête à faire une révolution dans le réseau de la santé.    

Il doit déposer mercredi ou jeudi un projet de loi pour la création de Santé Québec.    

Selon les informations obtenues par TVA Nouvelles, Santé Québec deviendrait l’employeur unique pour tout le réseau de la santé.   

Le ministère donnerait encore l’orientation, mais ce serait Santé Québec qui gérerait les opérations. Le ministre a d’ailleurs déjà rencontré une cinquantaine de gens d’affaires afin d’attirer sept à huit «top guns» pour gérer Santé Québec.  

Notamment, 20% des médecins spécialistes seraient appelés à faire davantage de prise en charge auprès des patients, a appris TVA Nouvelles. 

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Mobilité du personnel  

La nouvelle loi permettrait aussi la mobilité du personnel de la santé d’une région à l’autre sans perte d’ancienneté.    

Ainsi, une infirmière du Bas-Saint-Laurent qui souhaiterait aller travailler à Montréal ne serait plus confinée dans le carcan régional de son CISSS et pourrait conserver ses années d’expérience dans sa nouvelle région.    

Le même principe serait aussi applicable à la prise de congés à long terme pour le personnel de la santé.  

Le projet de loi modifierait aussi les services pour les patients. Ceux-ci pourraient maintenant être traités dans un hôpital où il y a des lits et des ressources disponibles.

Par exemple, un patient en attente d’une chirurgie non urgente en Outaouais pourrait, s’il le souhaite, être transféré en Abitibi s’il peut y être vu plus rapidement.

Toujours selon des sources de TVA Nouvelles, le projet de loi ramènerait à un le nombre de directeurs généraux par centre hospitalier.    

Au cabinet du ministre de la Santé, on juge que le «statu quo dans le réseau de la santé n’est pas possible».  

La création de Santé Québec vise «deux objectifs dans le Plan santé du ministre: améliorer l’accès aux Québécois et devenir un employeur de choix», assure-t-on au cabinet de Christian Dubé.  

«Nous le savons, ça ne sera pas facile. À la fin, nous avons tous la responsabilité de faire des changements si l’on veut que ça change», conclut la communication envoyée à TVA Nouvelles.  

-Avec les informations d'Alain Laforest