Plus d’un million de dollars ont été amassés à ce jour pour payer la réparation de la remontée mécanique de la station de ski Gallix à Sept-Îles.
À l’automne 2021, la remontée mécanique a subi de lourds dommages après l’affaissement du terrain au bas des pentes. L’infrastructure a été réparée en 2022 si bien qu’en janvier dernier, soit 15 mois après le bris, les skieurs pouvaient enfin remonter les pentes.
Pour payer les réparations, la station a lancé une campagne de financement qui a été un franc succès grâce à la générosité d’entreprises et de skieurs.
Wolfran Günther, un citoyen de Sept-Îles membre de la station depuis plus de 15 ans, a décidé de donner, à titre personnel, 10 000 $. Ce cuisinier à la retraite, qui a fait de judicieux choix à la bourse, voulait s’assurer que la station reste disponible pour les jeunes de Sept-Îles et Port-Cartier.
«J’ai fait assez d’argent avec la bourse, sur Tesla. Bof, il n’y a pas de problème pour ça. C’est pour que les enfants ne traînent pas dans la rue, qu’ils aient quelque chose à faire de sportif. Les enfants, c’est le futur. Il faut investir dans le futur, pas dans le passé», a expliqué M. Günther.
Il est de loin le citoyen qui a fait le don le plus important dans le cadre de la campagne de financement dont l’objectif de 1,2 million $ est presque atteint.
«Il nous manque 175 000$ à récolter. Je pense qu’on peut dire mission accomplie», a indiqué Marie-Ève Desrosiers, chargée de projet à la station Gallix.
Elle a fait remarquer que de nombreuses entreprises ont contribué à cette campagne de financement, la deuxième en peu de temps pour la station.
«On venait d’être en campagne financement pour notre nouveau chalet. Deux ans après, de retomber en campagne, c’était assez difficile. C’était une campagne de grande ampleur à 1,2 million $. Aussi, avec le contexte économique qui n’est pas facile, on savait que ça allait être un défi de taille», a indiqué Marie-Ève Desrosiers.
Le bris de la remontée mécanique a créé un certain sentiment d’urgence dans la communauté d’affaires pour qui le recrutement de main-d’œuvre est une préoccupation majeure.
«Sans cette seule infrastructure qui est le remonte-pente, malheureusement, on aurait été dans l’obligation de fermer les installations à la station, ce qui aurait été une catastrophe pour le milieu. La station fait partie des infrastructures locales qui font en sorte d’attirer les gens dans la région.»
La station de ski Gallix devrait accueillir pour une dernière fois des skieurs en fin de semaine prochaine. La direction évaluera ensuite la possibilité de prolonger la saison si les conditions météo et la disponibilité du personnel le permettent.