La grève pourrait prendre fin ce mercredi à l’Université Laval alors que le conciliateur a soumis une proposition de règlement qui pourrait dénouer l’impasse.  

• À lire aussi: Grève des professeurs: feu vert au prolongement de la session à l’Université Laval

• À lire aussi: Université Laval: la grève générale illimitée est commencée pour les professeurs

Cette recommandation de règlement sera soumise aux quelque 1300 membres du syndicat des professeurs de l’Université Laval (SPUL) lors d’une assemblée prévue mercredi.

Son président, Louis-Philippe Lampron, s’est dit confiant du résultat. «On pense qu’on a ce que ça prend pour interrompre la grève. Il faut agir vite pour permettre un retour au travail rapidement», a -t-il expliqué. 

De retour jeudi?

Pour sa part, la direction de l’Université Laval est demeurée prudente, mais optimiste.

La partie patronale soumettra également la proposition de règlement à ses instances au plus tard mercredi.  

«Dans l’éventualité dans laquelle les deux instances acceptent la proposition, nous pourrons prévoir un retour en classe au plus tôt jeudi matin. Plus de détails suivront à cet effet», a répondu par courriel la direction des communications. 

Le conciliateur nommé par le ministère du Travail estime que cette recommandation peut régler le dossier. Le conseil d’administration de l’Université Laval aura donc à se prononcer.

Cette grève perdure depuis plus de quatre semaines et touche environ 23 000 étudiants, soit environ 40% des cours offerts. L’Université Laval a déjà ouvert la porte à la prolongation de la session au-delà du 30 avril.

Dans un message envoyé le 20 mars, la direction a indiqué que «les cours pourraient se poursuivre au-delà du 30 avril». 

Un terrain d’entente

Autant pour les professeurs que pour les étudiants, il ne serait pas raisonnable de comprimer les activités dans une période trop courte. 

Les activités touchées par la grève devront faire l’objet d’une négociation entre les parties. 

«Nous allons contacter l’Université dès mardi pour trouver la voie de passage. Il faut que ça soit raisonnable et réaliste pour tout le monde. Une session étudiante, ça ne s’allume pas comme un interrupteur de salle de bain. Il faut permettre à tout le monde de finir la session», a terminé M. Lampron.