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Intoxiquée au GHB: «Je n’avais pas d’autonomie, j’étais complètement vulnérable», témoigne une victime

Une femme intoxiquée au GHB contre son gré, qu’elle qualifie de fléau, tient à partager son histoire, alors que huit accusés arrêtés dans le cadre d'une opération policière historique en mi-février dans le Grand Montréal veulent être remis en liberté.

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Sandrine Pelletier, 19 ans, a été victime de cette drogue dans un bar en janvier dernier; sans le secours de ses amies, elle aurait été complètement vulnérable.

«J’étais à moitié endormie, j’étais vraiment inconsciente... je ne me rappelle d’absolument rien de cette soirée-là. Je n’avais presque pas bu, donc ce n’était pas l’alcool. Puis je connais ma résistance», relate-t-elle en entrevue à TVA Nouvelles.

La jeune femme incite de fait les femmes à sortir en groupe, et à se surveiller les unes les autres; c’est en effet grâce à ses amies que Sandrine a pu s’en sortir indemne.

«Mes amies m’ont raconté que je n’avais plus l’air consciente, que j’essayais de tenir debout. Je n’avais pas d’autonomie, j’étais complètement vulnérable», détaille la jeune femme.

Le GHB, une activité lucrative

L’intervention policière avait démantelé un réseau de présumés trafiquants de GHB, surnommée «drogue du viol». Toutes les substances peuvent toutefois servir à intoxiquer une personne malgré elle. 

Selon Le Journal de Montréal, ces trafiquants seraient qui plus est liés aux Hells Angels.

Au total, huit suspects avaient été arrêtés à Terrebonne, Delson, Saint-Philippe et Prévost, avait dévoilé la Sûreté du Québec (SQ).

Selon des informations obtenues par TVA Nouvelles, les activités criminelles de l’organisation perduraient depuis 2014.

Plus perturbants, les suspects auraient produit «entre 14 millions et 43 millions de doses uniques», pour une valeur totale sur le marché noir variant entre 280 et 860 millions $.

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