Même si l'on ne connait pas les détails du projet de loi qui sera déposé par le ministre de la Santé et Services sociaux mercredi, Régine Laurent espère que cette nouvelle réforme sera la dernière.
«Chaque fois que j’entends le mot, réforme et j’ai mal à la tête», explique-t-elle.
Elle est d’ailleurs surprise de voir que l’ancienneté pourrait être enfin reconnue au niveau de la province, un point qu’elle demandait avec la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) depuis plus de 30 ans.
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«Je n’arrive pas à croire que l’ancienneté réseau est là. Depuis que je suis une jeune infirmière, à chaque négociation, on demandait l’ancienneté réseau [...] En 1989, la première négociation avec le syndicat à laquelle j’ai participé, on demandait l’ancienneté réseau», dit-elle.
Pour rendre le réseau de la santé plus humain, l'ancienne présidente de la FIQ estime que du ménage devra être fait en ce qui a trait à certains cadres au niveau des ressources humaines.
«Je serais contente que le projet de loi rende imputables le PDG et le CA de Santé Québec. Que ces personnes-là nous rencontrent, qu’ils viennent répondre à toi quand tu fais des demandes d’entrevues. Qu’ils arrêtent d’être cachés dans leur bureau», mentionne-t-elle.
Voyez le billet complet de Régine Laurent dans la vidéo ci-dessus.