Quelques semaines après s’être retirée du caucus de la CAQ parce qu'elle faisait l'objet d'une enquête criminelle, la députée de Laviolette–Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, rentre dans les rangs. Elle ne fera face à aucune accusation.
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«Je suis très heureuse aujourd’hui de retrouver mes collègues du gouvernement et je tourne la page sur cet événement», a déclaré Mme Tardif dans un communiqué de presse.
Plus tôt ce mois-ci, la députée de Laviolette-Saint-Maurice avait fait l’objet d’une enquête de la Sûreté du Québec pour des menaces qu’elle aurait proféré à l’endroit d’un ex-employée.
Mardi, le directeur des poursuites criminelles et pénales a confirmé qu’aucune accusation ne sera déposée contre elle.
«À la suite d’une analyse du dossier d’enquête soumis relativement à cet événement, le DPCP a conclu qu’aucune accusation ne sera déposée, n’ayant pas la conviction d’une perspective raisonnable de condamnation eu égard à la preuve recueillie», a expliqué Me Patricia Johnson du DPCP, dans un courriel à l’Agence QMI.
Quelques heures plus tard, le whip en chef du gouvernement, Eric Lefebvre, s’est entretenu avec Mme Tardif, pour lui annoncer sa réintégration au caucus de la CAQ. Dans la controverse, elle avait été contrainte de le quitter plus tôt ce mois-ci, et elle siégeait depuis comme indépendante.
Depuis son départ du caucus de la CAQ, les rumeurs qui envoyaient Mme Tardif au Parti conservateur du Québec se faisaient persistantes. Son frère, Michel, s’était porté candidat pour le PCQ aux dernières élections.
Éric Duhaime s’était dit ouvert à la recruter advenant le cas où elle serait blanchie. Joint par téléphone mardi en fin de journée, le chef conservateur a qualifié la décision de Mme Tardif de «décevante, mais pas surprenante». M. Duhaime a, en outre, assuré qu’il poursuit ses efforts de maraudage pour faire son entrée à l’Assemblée nationale.