Le ministre de la Santé Christian Dubé a présenté sa plateforme en entrevue au TVA Nouvelles après le dépôt mercredi de son projet de loi pour créer Santé Québec, dans l’espoir d’améliorer l’efficacité du réseau.
• À lire aussi: Réforme de la santé: voici les 7 clés de Christian Dubé pour rendre le réseau efficace
• À lire aussi: Le tiers de la population québécoise est un proche aidant
• À lire aussi: Voyez le point de presse du ministre Dubé sur Santé Québec
«On est très motivé d’amener des changements», dit-il.
Le ministre croit que cette fois-ci est la bonne, après plusieurs changements et réformes dans le secteur de la santé ces dernières années.
«Ça fait longtemps qu’on se prépare. On a eu trois ans de pandémie. Ça fait un an que je travaille sur le Plan de Santé que je dépose aujourd’hui.»
Le rendement de ce projet de loi sera évalué grâce à un tableau de bord pourvu de 15 indicateurs «à suivre tous les jours», explique M. Dubé.
«Ce n’est pas normal qu’on ait 800 000 Québécois qui sont en attente d’un rendez-vous de spécialiste demandé par un omnipraticien; ce n’est pas acceptable!»
Christian Dubé dit miser sur la collaboration des oppositions pour aller en commission parlementaire.
«Je sens beaucoup d'ouverture» aux changements, dit Dubé, pour le bénéfice des Québécois.
Il dément également les accusations de centralisation, affirmant que ce projet consiste plutôt en une décentralisation.
«Au contraire, le premier objectif de Santé Québec, c’est justement de décentraliser d’un ministère qui avait trop de mains prises sur les opérations. On sépare les opérations des orientations.»
Un changement bien accueilli, malgré les défis
Christian Dubé est la bonne personne pour relever ce défi colossal, selon plusieurs Québécois.
Voici les réactions qui ont été recueillies par TVA Nouvelles.
«Ça va être difficile pour lui, mais je trouve que c’est la bonne personne.»
«On devrait continuer avec lui.»
Certains ont tout de même certaines inquiétudes et demandent par exemple : «plus de coopération entre tous les quarts de métier pour le service aux patients».
«Le surplus de personnel, il n’y en a pas. Ils ne peuvent pas faire avec ce qu’ils n’ont pas.»
«C’est sur que l’accès à un médecin de famille, ça me semble vraiment prioritaire.»