La violence amoureuse est en hausse au Centre de service scolaire de l'Énergie, en Mauricie. C'est pourquoi ils ont érigé des couloirs de sensibilisation qui font le tour des écoles jusqu'au 27 avril.
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Le cycle de la violence a été abordé d'une manière bien spéciale au Centre de service scolaire de l'Énergie.
Derrières ses rideaux se cachent des couloirs, dans lesquels les jeunes de secondaire 3 à 5 ont pu se promener fin d'être sensibilisé à la violence amoureuse. «Je ne me sens pas toute croche, mais un peu à l'envers. C'est normal, c'est le but de nous sensibiliser et faire comprendre que c'est plus grave que ce que l'on pense», a expliqué Juliette Denis, une élève de 5e secondaire qui a vécu l’expérience.
En fait, huit capsules sont diffusées dans les couloirs de la violence amoureuse érigés temporairement dans l’auditorium de l’École secondaire Val-Mauricie.

Celles-ci présentent l'histoire de Camille et Jean-Daniel, un jeune couple auxquelles les jeunes peuvent s'identifier.
Plusieurs jeunes sont victimes ou même agresseurs sans en être conscient. Les intervenants ont remarqué que la violence verbale s’installe dans les corridors de l’école. Des attitudes qui n’étaient pas remarquées avant.
«Ça m'a fait réaliser que j'avais vu des relations que ce soit mes amis ou m'ont entourage que je ne comprenais pas que c'était de la violence conjugale et après réflexion je me rends compte que c’était ça», a expliqué Coralie Matteau, élève de 5e secondaire.

Les intervenants ont remarqué que les jeunes banalisaient les relations toxiques.
«Une grande portion des jeunes pensent qu’une relation de couple ça doit être comme ça. Bon bien faut, il faut que fasse des concessions, il me menace qu'il va casser si je ne vais pas à telle place avec lui. Ce sont des menaces, c'est de l'intimidation», a indiqué Denis Bastarache, animateur de vie spirituelle et communautaire à l’École secondaire Val-Mauricie.
La violence dans les relations amoureuses augmente avec l'âge, touchant le quart des élèves du 1er secondaire et plus du tiers des élèves du 3e et 5e secondaire.