Un petit essai clinique aux résultats encourageants pourrait permettre de prolonger la vie de patients luttant contre un cancer en phase terminale, selon une récente étude.
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Ce nouveau médicament, qui ciblerait uniquement les cellules cancéreuses, pourrait être efficace contre de nombreux types de cancer, selon une étude relayée par «Oncogene», l'une des principales revues mondiales sur le cancer, et partagée par la revue française «Santé Magazine».
Mis au point par des chercheurs de l’Université norvégienne des sciences et technologies (NTNU) et de la société APIM Therapeutics, il n’en est toutefois qu’à la phase des essais cliniques.
Une première étude, réalisée sur une vingtaine de patients en phase terminale, ont cependant démontré des résultats préliminaires encourageants.
En effet, 70 % des patients auraient vu leur cancer se stabiliser après seulement six semaines de traitements. Chez une patiente, qui aurait plutôt choisi de poursuivre le traitement pendant 17 mois, le cancer aurait cessé de progresser pendant deux ans.
«[Le médicament ATX-101] peut stabiliser le cancer, comme le montrent les études récemment publiées, mais peut également aider la chimiothérapie à fonctionner encore mieux afin que vous n’ayez pas à en recevoir autant», a indiqué Marit Otterlei, professeure de médecine moléculaire et coauteure de l’étude, au média français.
La seconde phase d’essai serait par ailleurs en cours aux États-Unis et en Australie, où il sera notamment testé sur un plus grand bassin de patients, dont des patientes atteintes de cancer de l’ovaire.
Jusqu’à présent, cette étude s’est étalée sur 18 ans et a nécessité environ 20 millions d’euros, soit près de 30 millions $.