La question de l’intelligence artificielle suscite des craintes partout dans le monde et Ottawa ne fait pas exception. Jeudi, l’ensemble des partis d’opposition ont exprimé leurs craintes face à cet enjeu.
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«Ça ouvre la porte à une usurpation d’identité, au plagiat et à de fausses rédactions. Il y a beaucoup d’éléments de ce type-là qui peuvent être nuisibles et il y a des enjeux éthiques», a commenté le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.
«On peut créer n’importe quelle sorte de nouvelle. Même au niveau universitaire, c’est un enjeu. [On peut] commencer à rédiger des thèses de doctorat avec un logiciel... Ça n’a pas de sens», a pour sa part déclaré le député conservateur Pierre Paul-Hus
«Il y a une menace de perturbation dans notre société et on doit être prudent pour protéger la population», affirme quant à lui le chef du NPD, Jagmeet Singh.
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Le ministre de l’Industrie, François Philippe Champagne, a réagi en rappelant qu’un projet de loi touchant à cet enjeu était déjà à l’étude à la Chambre des communes depuis quelques mois.
Le C-27 prévoit notamment la nomination d’un commissaire à l’intelligence artificielle.
«J’espère que ce sera un réveil pour l’opposition : arrêtez de bloquer le C-27. Dans le C-27, on a tout un chapitre... On sera le premier pays au monde, avec l’Union européenne, à encadrer l’intelligence artificielle», clame le ministre Champagne.
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