La question a suscité un vif débat au sein des collaborateurs de l’émission «La Joute», jeudi : à la suite de la déconfiture des dernières élections et alors que le parti a dévoilé son comité de relance, quelle est la place que peut occuper le PLQ dans l’échiquier politique actuel du Québec?
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«Le Parti libéral est capable, doit et a déjà été un parti de raison et de bon gouvernement. Ce que je dirais, au moment où on se parle, c’est que le Parti libéral hésite à prendre position», a déclaré l’ex-ministre libéral Gaétan Barrette.
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Ce dernier estime que le PLQ doit se présenter comme une option de centre pleinement assumée, ce qu’elle ne fait pas actuellement, selon lui.
Luc Lavoie, pour sa part, estime que le Parti libéral du Québec doit s’afficher en tant que défenseur des droits individuels.
«C’est un parti qui, enfin parce qu’il en faut un, va prendre contrepied à ceux qui croient dans le nationalisme identitaire, ce qui à mon avis est une approche d’extrême-droite dont le Québec a besoin comme il aurait besoin d’une claque sur la gueule», soutient le jouteur.
Elsie Lefebvre ne partage toutefois pas cette opinion. Selon elle, la position du PLQ face au projet de loi 96 de la CAQ est l’une des principales raisons derrière les résultats de la formation politique aux élections d’octobre dernier.
«La loi 101, pendant un moment, il y a des gens qui s’y sont opposés; maintenant, tout le monde est d’accord. C’est la même chose avec la loi 96. La loi 96, d’ailleurs, les libéraux étaient d’accord au départ. Dominique Anglade avait voulu aller dans le sens de la loi 96 jusqu’à temps qu’ils se rendent compte qu’ils allaient perdre des acquis dans le West Island», affirme la jouteuse.
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